Mes amis qu'on dit sauvages
Ces animaux que j'ai la chance de fréquenter par ici sans avoir besoin d'être à l'affut pendant des heures, étant berger et pratiquement toujours dehors, ça aide bien
Le renard : mon préféré. Je le vois souvent et j'aime l'observer, le voir vivre mais le pauvre est très chassé et piégé dans le coin. Je le voyais encore mieux en alpage le soir au milieu du troupeau de génisses, il y a moins d'arbre qu'ici.
Le chevreuil Lui je l'entend aboyer plus que je le vois quand même mais je peux en voir tôt le matin dans les parcelles de luzerne ou de sainfoin. Un jour, il y en a un qui a fui quelque chose et s'est retrouvé nez-à-nez avec moi et il a dû faire une drôle de tête en voyant la mienne comme moi en voyant la sienne....
La Buse Une année, il y a eu un rassemblement de buses ici où j'ai pu en compter plus de cinquante et je ne sais pas pour quelle raison mais c'était impressionnant de les voir tous planer au-dessus de moi.
Le Blaireau Je passe pratiquement tous les jours à côté de terriers de blaireaux mais il faut quand même attendre la nuit pour en voir. Une fois j'ai cru halluciner..., je rentrais en voiture et il y en a cinq qui traversaient à la queue leu leu devant moi, c'était assez drôle. Malheureusement , on a plus de "chances" de les voir écrasés au bord des routes.
Le Grand Corbeau Alors eux c'est pas difficiles de les voir et je me régale quand ils se chamaillent avec une buse en vol.
Le Lièvre Pareil que pour les chevreuils, c'est dans les luzernes que je peux les voir à la nuit tombé ou alors quand je garde les brebis et que je tombe directement sur lui et qu'il fiche le camp à la dernière minute.
Les Sangliers Une horde de sangliers qui s'enfuient devant vous, à quelques mètres c'est très impressionnant, je peux vous le dire... L'autre soir en rentrant il y en a un qui a traversé le chemin devant moi en bagnole. Il m'a même pas calculé et a continué son chemin tranquille le pépère ;-)))
Le chamois
L'emblème de la montagne avec la marmotte, je pense. Ici, je les vois pas très souvent à l'oeil nu, ils sont plus haut mais j'ai quand même la chance de parfois en croiser un en-bas, un mâle solitaire qui change de montagne. Par contre, là où je gardais en alpage, j'en voyais en pagaille. Je connaissais leurs coins favoris. Je pouvais même prédire le mauvais temps quand ils venaient dans certains coins de la montagne un peu à l'abri. Ils me connaissaient et ne s'enfuyaient pas, tant que je respectais un espace suffisant entre nous.Une année j'ai eu un éterlou qui est resté un bon moment à côté des génisses dans les bois. Il profitait du sel que je portais au troupeau. Au printemps je me régalais de les voir faire les fous sur les névés
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