5 décembre 2010
Souvenirs d'un montagnard
Comment ne pas se détacher des joies bruyantes, des faux plaisirs et de
la politique, après s’être enivré de liberté sur des savanes de neige,
à 3.000 mètres au-dessus des ennuis, des tristesses et des chaînes
que nous impose la tyrannie du monde ? Vus de si haut et de si loin,
les dynasties, les Républiques et les Empires perdent de leur charme et
de leur intérêt, on n’y pense plus, on trouve même que les rochers
sont plus sages que les hommes, car aucun d’eux ne cherche à prendre la
place de son voisin. Quelle bonne leçon, ils nous donnent là ! (Souvenirs d’un montagnard)
Biographie de l'auteur
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